ébranlé, ée
part. passé. (é-bran-lé, lée)
- 1À qui ou à quoi un mouvement d'oscillation a été communiqué. Les maisons ébranlées par les secousses du tremblement de terre.
Le Taygète et les autres monts furent ébranlés jusque dans leurs fondements ; plusieurs de leurs sommets, détachés de leur place, s'écroulèrent
. [Rollin, Histoire ancienne] - 2 Fig. Un trône ébranlé.
Rassurez vos États par sa chute ébranlés
. [Racine, Alexandre le grand]Et des Césars un jour la puissance ébranlée
. [Voltaire, Guèbr. I, 1]Une santé ébranlée par les peines morales.
Nerfs ébranlés, état nerveux dû à des souffrances physiques ou à des émotions morales.
- 3Emu, séduit, touché. Ébranlé dans sa résolution par les raisons qu'on lui donna.
Son esprit ébranlé par les objets présents
. [Corneille, Horace]Il tâche à raffermir leurs âmes ébranlées
. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste]Quand on est loin, la raison n'est pas si ébranlée ; mais elle l'est étrangement en la présence de l'objet
. [Pascal, Discours sur les passions de l'amour]
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